2008, le chemin du jubilé, sur les pas de Bernadette

Le Chemin du Jubilé comporte 4 étapes...

  1. l’église paroissiale qui conserve les fonts baptismaux qui ont servi pour Bernadette
  2. le cachot où habitait la famille Soubirous
  3. la porte Saint-Michel, les arcades et la Grotte
  4. l’oratoire de l’hôpital, où Bernadette a fait sa première communion, le 3 juin 1858

 L'église paroissiale du Sacré-Coeur

 

 

 

 

 

La construction de l’actuelle église paroissiale du Sacré-Cœur date d’après les Apparitions (1875) et elle n’a été inaugurée qu’en 1903. C’est alors qu’on a démoli l’ancienne église Saint-Pierre, l’église où Bernadette a été baptisée le 9 janvier 1844.

 

 

 

 

L’église du Sacré-Cœur renferme des vestiges de l’histoire de Bernadette :

 

 

 

 

  • Les fonts baptismaux où Bernadette fut baptisée le 9 janvier 1844 sont installés dans le transept gauche entourés par les statues de la Vierge Marie et de saint Jean-Baptiste.
    Le reste du mobilier de l'ancienne église paroissiale Saint-Pierre se trouve au château fort. 

     

  • dans la crypte, le tombeau de Monseigneur Peyramale, décédé le 8 septembre 1877, curé de Lourdes à l’époque des Apparitions.

     

Nombre de pèlerins aiment à se recueillir dans ce lieu que Bernadette n’a pas connu, mais qui est le lieu de rassemblement de la paroisse, c’est-à-dire de la communauté chrétienne de Lourdes à laquelle Bernadette a appartenu. Le baptistère établit un lien concret avec l’ancienne église où Bernadette se rendait si souvent

Le Cachot

 

Dans une des ruelles de la ville haute, rue des Petits Fossés, se trouve une vieille bâtisse triste et grise : l’ancienne prison. Au fond de cette prison, une cellule sombre et humide, de 3.77 m sur 4.40 mètres, ouvrant sur une cour intérieure par une unique et minuscule fenêtre : le Cachot.
Les Soubirous y habiteront à partir de 1856 et y resteront jusqu’à l’automne 1858. François, Louise et leurs 4 enfants s’y entassent dans à peine 16 m². Une unique pièce pour tout faire : dormir, cuisiner, manger, prier. C’est de là que Bernadette partira à la Grotte pour rencontrer 18 fois la Vierge Marie.

 

Rénovée durant l’hiver 1995-1996, on peut découvrir aujourd’hui cette pièce dépouillée de tout meuble. A l’époque de Bernadette : « La chambre était noire et malsaine. Comme meubles, deux pauvres lits, à droite en entrant et une seule petite malle pour mettre le linge ».

 

Ce lieu nous rappelle que la Vierge a choisi la plus pauvre et la plus ignorante pour révéler à chacun qu’il occupe une place unique dans le cœur de Dieu. Ce paradoxe de Lourdes n’est rien d’autre que le paradoxe de l’Évangile.

 

Vers la grotte

 A la porte Saint-Michel

Vous pouvez dire cette prière :
Seigneur Jésus, c’est toi qui es la porte.
C’est toi qui nous donnes accès au Royaume des cieux
et qui nous ouvres à la vie éternelle.
Prépare-nous à vivre joyeusement
le temps de la rencontre avec Marie
dans la grotte où elle est apparue à Bernadette.
Prépare-nous aussi à entendre son appel à la conversion. 

Aux arcades
Vous pouvez dire cette prière :
Marie, toi qui es notre mère,
apprends-moi à dire comme toi :
« Voici la servante du Seigneur. »
Apprends-moi à chanter comme toi :
« Mon âme exalte le Seigneur,
exulte mon esprit en Dieu, mon Sauveur. »
Et accompagne-moi maintenant
vers la Grotte où coule la source,
signe de la vie et de la joie.

Vous passez devant les fontaines dont l’eau vient de la source. C’est le moment de réaliser le geste demandé à Bernadette : «Allez boire à la fontaine et vous y laver».

- A la Grotte

Si cela vous est possible, ne vous contentez pas de rester devant la Grotte : traversez-la. Avec ceux qui vous précèdent et ceux qui vous suivent, vous formez une petite communauté de prière, silencieuse. Souvent dans la bible, nous lisons : «Le Seigneur est mon rocher !».

L'hospice


A proximité de la gare de Lourdes, un grand bâtiment du XIXème siècle accueille les pèlerins, avec sa façade austère et son double alignement de fenêtres en pierre de taille. A part la chapelle néo-gothique construite plus récemment, cette façade a conservé l’aspect de l’ancien hospice, fondé en 1834 par les sœurs de la charité de Nevers.
Fidèles à leur vocation, elles remplissaient là leur double mission de soigner les malades les plus pauvres et d’éduquer les enfants les moins favorisés. Sept à dix religieuses oeuvraient comme infirmières. La communauté avait comme aumônier l’abbé Pomian.

 

Bernadette y vit comme externe dans la classe des « indigentes » de janvier 1858 à juillet 1860 puis comme pensionnaire jusqu’en juillet 1866, date de son départ définitif de Lourdes.

 

C’est là que Bernadette fera sa première communion le 3 juin 1858.

 

Aujourd’hui, l’hospice est devenu l’un des bâtiments de l’hôpital de la ville de Lourdes. Deux pièces, dont l’ancienne chapelle et le grand couloir du rez-de-chaussée, ont été conservées et aident les pèlerins à entrer dans cette période de la vie de Bernadette. De plus, dans l’ancien parloir sont exposés des souvenirs de Bernadette. L’oratoire est celui que Bernadette a connu.